Milices de pêcheurs chinois, Russie en Birmanie et Voyages de l'ex-leader taliban
Asie du Nord-Est
Depuis 1985, la compagnie de la marine militaire de Tanmen, à Hainan, recrute des pêcheurs, et leur fournit un entraînement comme dans une caserne. Selon le journal officiel local Hainan Daily, cité par le South China Morning Post, cette milice « organise des excursions pour collecter des informations maritimes, assister à la construction d’îles et de récifs et contribuer à la défense de la souveraineté en mer de Chine du Sud ». Depuis que Xi Jinping est au pouvoir, il entend faire de la Chine la puissance maritime de la région. A partir de 2012, l’empire du milieu a ainsi commencé à augmenter sa présence en mer de Chine du Sud. Des sommes considérables ont été dépensées pour la construction d’infrastructures dans cette zone.
Asie du Sud-Est
Ce mois-ci, Barack Obama a décidé d’étendre les sanctions contre la Birmanie, éloignant l’idée d’un rapprochement militaire entre les deux Etats. Aung San Suu Kyi, la conseillère d’Etat et ministre des Affaires étrangères, s’était alors empressée de répondre que ces pénalités « ne feront pas de mal au pays ». La « Dame de Rangoun » n’a pas demandé à ce que les sanctions soient levées. Pour certains experts, elle ne s’y opposerait pas afin de faire pression sur le Tatmadaw, nom des forces armées birmanes, qui ont dirigé le pays pendant plus de 15 ans.
Luhut Pandjaitan, le ministre indonésien chargé de la Coordination des Affaires politiques, judiciaires et sécuritaires, a affirmé que le gouvernement pourrait résoudre 12 cas de violation des droits de l’homme avant la fin de l’année. Il coopéra de façon concordante avec la police nationale et le Komnas HAM. Ce n’est pas suffisant pour Feri Kusuma, un porte-parole de la commission pour les personnes disparues et victimes de violences (Kontras). Ces cas devraient être traités par « des tribunaux spécialement créés pour l’affaire » et « légitimés par un décret présidentiel ».
Asie du Sud
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