Indonésie : la police et l'armée, "principaux obstacles" à la justice en Papouasie

Le 2 mai, des centaines de membres du comité national de Papouasie occidentale (KNPB) se sont rassemblés à l'université Cendrawasih. Copie d'écran du site "The Jakarta Post", le 24 mai 2016.
Le 2 mai, des centaines de membres du comité national de Papouasie occidentale (KNPB) se sont rassemblés à l'université Cendrawasih. Copie d'écran du site "The Jakarta Post", le 24 mai 2016.
The Jakarta Post – C’est un lourd passif que traîne toujours le gouvement de Jakarta. En Papouasie indonésienne, les fusillades datant de 2014 sont le cheval de bataille des défenseurs des droits de l’homme. Pendant le premier mandat de Joko Widodo, les violations des droits humains étaient omniprésentes en Papouasie. Selon la commission nationale pour les droits de l’homme en Indonésie (Komnas HAM), 700 civils ont été arrêtés, torturés et tués. Les activistes sont fermes : les coupables sont la police et l’armée. Pour régler ces affaires d’abus, le plus gros défi du gouvernement, ce sont ces deux institutions.

Luhut Pandjaitan, le ministre indonésien chargé de la Coordination des Affaires politiques, judiciaires et sécuritaires, a affirmé que le gouvernement pourrait résoudre 12 cas de violation des droits de l’homme avant la fin de l’année. Il coopéra de façon concordante avec la police nationale et le Komnas HAM. Ce n’est pas suffisant pour Feri Kusuma, un porte-parole de la commission pour les personnes disparues et victimes de violences (Kontras). Ces cas devraient être traités par « des tribunaux spécialement créés pour l’affaire » et « légitimés par un décret présidentiel ».

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