Accord sur les boat-people, missiles photoshopés nord-coréens et Renault en Inde

Straits Times – A Putrajaya en Malaisie, les ministres des affaires étrangères des pays voisins de la Birmanie ont accepté de prendre en charge les Rohingyas, réfugiés de Birmanie ou migrants pauvres du Bangladesh. La Malaisie et l’Indonésie se sont mis d’accord pour accueillir temporairement 7 000 boat-people encore en mer, rapporte The Star. L’accord précise que le rapatriement ou la réinstallation ailleurs des migrants devra s’opérer dans l’année qui vient et être prise en charge par la communauté internationale. Les Philippines ont aussi assuré qu’elles participeraient à cette prise en charge, mais sans promettre de modalités précises. La chef de la diplomatie philippine a rappelé l’antécédent des boat-people vietnamiens dans les années 1970, dont le pays avait accueilli des centaines de milliers de réfugiés. Un accueil massif qu’il n’est pas prêt à rééditer seul, pour l’instant.

Korea Herald – La vidéo diffusée au début du mois par la Corée du Nord sur des tests de missiles balistiques lancés par un sous-marin nucléaire, est sans doute une simple manipulation. C’est ce que suggère l’Amiral américain James A. Winnefeld Jr., rapporte le Korea Herald qui cite l’agence Yonhap. “Ils sont encore à des années de pouvoir développer cette capacité”, a-t-il déclaré. C’est aussi l’avis de Joseph Bermudez, expert militaire sur la Corée du Nord, qui pense que Pyongyang a en réalité testé des missiles lancés depuis une barge submergée, et non un sous-marin nucléaire. La vidéo aurait manifestement été “photoshopée” pour faire croire à une avancée majeure.

Global Times – Les « forces hostiles de l’Occident » seraient une nouvelle fois à la manœuvre pour tenter de renverser le régime de Pékin. C’est en tout cas l’inquiétude soulevée par le journal anglophone officiel Global Times, qui cite le PLA Daily, quotidien de l’armée. Leur meilleur arme ? Internet. Leurs alliés : les « traîtres idéologiques » chinois.

Groundviews – Tribune éclairante de Mitily Bala de l’ONG Center for Justice and Accountability : le nouveau président sri-lankais Sirinisa a promis de poursuivre les responsables des crimes contre l’humanité perpétrés durant les 26 ans de guerre civile dans le pays. Seulement, la récente nomination de Jagath Dias comme Chef état-major soulève des doutes : Dias serait précisément l’un de ceux qui ont organisé ces crimes contre les Tamouls. Six ans après la fin de cette guerre sanglante, Mitily Bala détaille les six raisons de mener à bien le jugement des criminels contre l’humanité au Sri Lanka. Parmi elles, la réconciliation et la restauration réelle de l’État de droit dans le pays.

Phnom Penh Post – L’accident de la route qui a tué ce mardi au moins 18 ouvriers de la confection textile, met une nouvelle fois l’accent sur les mauvaises conditions de transport des travailleurs de cette industrie, et sur le nombre alarmant des morts sur la route, un vrai fléau dans le pays. Ce fait divers est très relayé sur les médias sociaux, avec photos d’horreur à l’appui…

Jakarta Globe – Le ministère indonésien du Commerce a promis une tolérance zéro pour les distributeurs de riz synthétique importé de Chine, un mélange de pomme de terre, de patate douce et de résine synthétique industrielle ou de plastique. Le ministère se défend d’avoir permis l’importation de ce faux riz. Le scandale est arrivé après une descente de police dans un marché de Bekasi à l’est de Jakarta. Les commerçants locaux assurent qu’ils achètent leur riz auprès de marchands grossistes et qu’il leur est impossible de distinguer s’il est ou non en plastique.

Business Standard – Renault commence à connaître le marché indien. C’est donc Chennai que la firme automobile a choisi pour le lancement mondial de sa nouvelle citadine au look de petit SUV, qui sera commercialisé en Inde cet automne. Son prix : à partir de 300 000 roupies, soit 4 200 euros. La Kwid pourrait arriver en Europe sous la marque Dacia, propriété du groupe Renault-Nissan. En attendant, l’alliance franco-japonaise vante une baisse de 30 à 40 % de son prix de vente pour l’entrée de gamme, et de 20 à 30 % de réduction de coûts sur les équipements, en majeure partie parce que 98 % des fournisseurs sont basés en Inde.

La rédaction d’Asialyst