Ce dimanche 4 octobre, le "non" l'a emporté une deuxième fois au référendum d'auto-détermination de la Nouvelle-Calédonie. Cette victoire plus étriquée (53,6 % contre 56,6 % en 2018) incitera les partisans de la souveraineté à réclamer une troisième consultation dans six mois. D'autres continuent à proposer une négociation pour en finir avec à un processus de vingt-deux ans, nourri d'incertitudes qui ont ralenti une émancipation réelle. Une telle négociation devra prendre en compte l'épopée multiculturelle du pays liée la région indo-pacifique, le rôle central que le nickel a joué dans son développement et la nécessité de réduire cette dépendance.