Le Japon s’apprêterait à autoriser l’interruption volontaire de grossesse par voie médicamenteuse. Le 27 janvier dernier, les experts du ministère de la Santé ont donné un avis favorable à la circulation de la pilule abortive. La décision finale du ministère est attendue d’un jour à l’autre, après un mois de février consacré à une campagne de consultation du public. Une autorisation de prescription pourrait avoir lieu aussitôt. Est-ce une avancée pour le Japon, encore classé cette année parmi les derniers pays du monde en matière d’égalité des genres par le Forum économique mondial ? Cet article défend la position contraire.