Corée du Sud : Park accepte une enquête et reconnaît son "erreur"

Si Park Geun-hye s'est une nouvelle fois excusée pour le scandale qui l'entache, elle ne semble pas disposée à s'écarter spontanément du pouvoir. Copie d'écran du Korea Times, le 4 novembre 2015.
Si Park Geun-hye s'est une nouvelle fois excusée pour le scandale qui l'entache, elle ne semble pas disposée à s'écarter spontanément du pouvoir. Copie d'écran du Korea Times, le 4 novembre 2015.
Korea Times« C’est de ma faute. […] Je suis profondément désolée d’avoir abandonné les personnes qui m’ont soutenue. » Par ces mots, la présidente sud-coréenne Park Geun-hye a reconnu sa « responsabilité » dans le scandale de trafic d’influence déclenché par son amie et confidente Choi Soon-sil. « Dans l’ombre », cette dernière aurait « tiré les ficelles du gouvernement » et en aurait retiré de l’argent.

Park, « le visage blême », s’est également dite prête à coopérer avec la justice sur l’enquête en cours « si cela s’avère nécesaire » et « assumera ses responsabilités » si tout « comportement inapproprié » de sa part venait à être découvert. Néanmoins, la présidente ne semble pas prête à lâcher les rênes du pouvoir, refusant de commenter la proposition de l’ensemble de la classe politique (depuis les députés de son propre parti jusqu’à l’opposition) visant à former un « gouvernement neutre ». Elle a par ailleurs nié les rumeurs de rites chamaniques au palais présidentiel ou d’embrigadement dans une pseudo-religion.

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