La mort du roi de Thaïlande affaiblit encore le "pivot asiatique" d'Obama
Le quotidien hongkongais rappelle néanmoins que le coup d’Etat de mai 2014 avait déjà relégué Bangkok à « l’arrière plan » des enjeux régionaux ; une situation qui risque désormais de s’empirer. Notamment car le prince héritier, Vajiralongkorn, ne nourrit pas la même proximité que son père avec les Etats-Unis (Bhumibol était né dans le Massachussets) et incarne une figure « inconnue et imprévisible », d’après les mots de l’ancien conseiller Asie du président américain, Evan Medeiros. Désormais, Washington n’a d’autre choix que de se reposer sur le Vietnam afin de mener à bien sa politique en Asie pacifique, conclut le South China Morning Post – même si les autorités d’Hanoï ne paraissent pas encore disposées à « ouvrir grand la porte » aux Etats-Unis.
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