Revue de presse Japon - 30 Août 2016

Japon : une ancienne "femme de réconfort" s'oppose à l'accord avec Séoul en pleine inauguration

Copie d'écran du Mainichi Shimbun, le 30 août 2016.
Une ancienne "femme de réforme" refuse les indemnités proposées par les gouvernements sud-coréens et japonais lors de l'inauguration d'un site commémorant les femmes de réconfort. Copie d'écran du Mainichi Shimbun, le 30 août 2016.
Mainichi Shimbun – La polémique continue. Une ancienne « femme de réconfort » coréenne s’est opposée hier lundi 29 août, lors de l’inauguration d’un site commémoratif, à l’accord nippo-sud-coréen sur la question des femmes prostituées de force par le Japon durant la Seconde Guerre mondiale.
Kim Bok-dong a indiqué qu’elle n’accepterait pas l’argent du fonds mis en place et approuvé en décembre dernier par les gouvernements sud-coréen et japonais dans le cadre de l’accord sur les « femmes de réconfort ». Selon elle, le Japon ne s’est pas excusé ou n’a pas suffisamment indemnisé les victimes de cet esclavage sexuel. Le Japon a versé 1 milliard de yens au nouveau fond créé par l’accord. Kim Bok-dong appelle ainsi à refuser la compensation financière.
Le site inauguré hier lundi au parc Namsan de Séoul par d’anciennes « femmes de réconfort » (dont Kim Bok-dong), des groupes de soutien et par le maire de Séoul, a été nommé « lieu de mémoire ». Edifié en hommage aux anciennes « femmes de réconfort », il porte les noms et témoignages de 257 d’entre elles. La cérémonie s’est tenue le jour-anniversaire de la promulgation du traité d’annexion de la Corée par le Japon en 1910.

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