Indonésie : l'économie au cœur du remaniement ministériel
En revanche, le président Jokowi est vivement critiqué pour la nomination de Wiranto, ancien commandant des forces armées, au poste de ministre de la Sécurité, selon le Straits Times. L’homme, qui remplace Luhut Pandjaitan, est accusé d’avoir commis des atrocités lors de l’occupation du Timor Oriental. Mis en cause par les procureurs des Nations unies pour violations des droits de l’homme, il n’a jamais été jugé. L’occupation indonésienne de l’île qui a duré vingt-quatre ans a causé la mort de 100 000 personnes, des crimes principalement perpétrés par les forces armées indonésiennes. Cette nomination est considérée comme un « retour en arrière » par Andreas Harsono de Human Rights Watch (HRW).
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