Elections américaines : Trump ou Clinton, la Thaïlande devra revoir sa politique étrangère
Car le nouveau président américain, en prenant les rênes d’un pays « profondément divisé politiquement » à la suite d’une « rude » campagne électorale, sera certainement « faible ». Et il aura fort à faire ailleurs qu’en Asie, en matière de politique étrangère : Syrie, Etat islamique, confrontation avec Poutine. Seule la question nucléaire nord-coréenne surnage dans le dossier asiatique. De leur côté, les Etats-membres de l’ASEAN ont connu des bouleversements politiques depuis le début du « pivot » américain (2011-2012) : l’accession au pouvoir de « l’imprévisible et voyou » Rodrigo Duterte aux Philippines, une Malaisie « empêtrée dans les scandales de corruption », une Birmanie « prometteuse mais prudente », et une Thaïlande « de nouveau sous administration militaire ».
Pourtant, d’après Suranand Vejjajiva, c’est bien à Bangkok que revient le défi d’assurer l’unité régionale de l’ASEAN, afin de peser dans la balance des relations internationales :
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