Birmanie : une presse pas si libre depuis la victoire d'Aung San Suu Kyi
Le Myanmar Times voit dans « la menace de sanction pour diffamation » et les « procès coûteux » la perpétuation – par d’autres moyens – du régime de censure opéré au temps de la dictature et levé depuis la transition démocratique. Désormais, les journalistes birmans seraient donc incités à « s’auto-censurer » – une dynamique appuyée au sein des « zones auto-administrées » du pays, où gouvernent de facto les partis des minorités ethniques. Car contrairement à la Ligue nationale pour la démocratie, ces derniers peuvent s’avérer en faveur d’un « pouvoir autoritaire ».
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