Revue de presse Pakistan - 4 novembre 2016

Pakistan : le chef de l'opposition lui aussi menacé par le Panamagate

Imran Khan devra, lui aussi, rendre des comptes sur les Panama Papers. Copie d'écran de Dawn, le 4 novembre 2015.
Imran Khan devra, lui aussi, rendre des comptes sur les Panama Papers. Copie d'écran de Dawn, le 4 novembre 2015.
Dawn – L’arroseur arrosé ? Imran Khan, leader pakistanais du parti d’opposition PTI (Pakistan Tehreek-i-Insaf), devra rendre des comptes sur sa société offshore destinée à l’achat d’un appartement au Royaume-Uni et pour éviter les taxes de Londres. Ce même Imran Khan qui n’a de cesse de critiquer le Premier ministre Nawaz Sharif pour son implication dans le scandale des Panama Papers – et ce, à tort et à travers, note le quotidien Dawn. Car Islamabad accuse la figure de l’opposition d’avoir « déformé les faits et les conclusions » de l’audition de la Cour suprême sur le Panamagate face aux médias.

Imran Khan avait notamment déclaré que Nawaz Sharif était explicitement nommé dans les documents divulgués par les journalistes et qu’il détenait une société offshore à son nom. De même, il avait accusé l’équipe du Premier ministre d’avoir fait pression sur la Cour suprême, en évoquant l’enjeu de la validité juridique des pétitions. En réalité, selon le quotidien, ce serait la Cour suprême elle-même qui aurait soulevé cette question, et Nawaz Sharif souhaité « ne pas entraver le cours de la justice ».

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