Chine : Xi Jinping renforce encore son emprise sur le parti communiste
Néanmoins, ce nouveau statut pourrait bien apporter son lot de revers. Car d’après Zhang Lifan, commentateur politique basé à Pékin, « il n’est pas certain que tous les hauts dirigeants acceptent de lui obéir ». De même, ce titre « lui confère une responsabilité d’autant plus grande, notamment à propos du ralentissement économique et de la hausse des conflits sociaux ».
Lors du plénum, le PC a également adopté deux ensembles de règles sur la conduite des hauts dirigeants – l’un sur les « principes généraux de la vie politique au sein du parti dans de nouvelles circonstances », l’autre sur les « règles de contrôle interne du parti ». Le communiqué désigne les membres du Comité central, du Bureau politique, et du Comité permanent du Bureau politique comme étant les cibles prioritaires de ces nouvelles règles. Parallèlement, hier jeudi 27 octobre, le parti limogeait deux militaires haut-gradés, révèle le Straits Times : Fan Changmi, ancien vice-commissaire politique du commandement militaire de Lanzhou, et Niu Zhizhong, ancien commandant de la Police armée du Peuple. Aucune information n’a été livrée sur leur exclusion, si ce n’est qu’elle fut motivée par la « violation de la discipline du parti » – l’euphémisme employé par Pékin pour désigner la corruption.
Soutenez-nous !
Asialyst est conçu par une équipe composée à 100 % de bénévoles et grâce à un réseau de contributeurs en Asie ou ailleurs, journalistes, experts, universitaires, consultants ou anciens diplomates... Notre seul but : partager la connaissance de l'Asie au plus large public.
Faire un don