Birmanie : le bureau présidentiel nie les "arrestations arbitraires" et la "torture" au Rakhine
De nombreuses ONG accusent l’armée de violences injustifiées envers les Rohingyas, voire des meurtres extrajudiciaires et dénoncent un manque d’accès à la zone afin de pouvoir distribuer une aide alimentaire. Dans le journal birman The Irrawady, le porte-parole du gouvernement se défend. Selon lui, les ONG sont manipulées par des groupes terroristes. « Des individus et des organisations qui soutiennent le terrorisme diffusent de faux rapports et de faux documents. Ils mêlent le vrai au faux et fournissent cela aux organisations », accuse-t-il en rappelant que la présence de l’armée dans la région vise à deux choses : confisquer les armes et les munitions dans chaque village et arrêter les coupables des attaques du 9 octobre. Il déplore ainsi que les populations fuient leur village à l’arrivée de l’armée rendant d’autant plus difficile l’arrestation des coupables.
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