Inde : la direction de Tata jugée "machiavelique" après le licenciement de son Pdg
Traditionnellement, ces groupes familiaux indiens règlent leurs différends en privé. Cette séparation a ainsi mis en lumière les divisions auxquels se retrouvent confronté le conglomérat né en 1868 sous le joug colonial britannique et actif dans plus de cent pays. Ces tensions ont été exacerbées par une crise économique que traverse depuis quelques mois le conglomérat. Tata Steel, géant de la sidérurgie mais aussi Tata Motors, spécialisé dans l’automobile sont particulièrement touchés. Lors de son mandat à la tête du conglomérat, Cyrus Misty s’est attaché à réduire les dettes du groupe à travers la vente d’actifs et des emprunts de refinancement. C’est cette politique qui aurait déplu à Ratan Tata, qui, lui, voyageait à travers le monde et signait acquisition après acquisition. Le site indien Firstpost ose la question : qu’est-ce qui, entre la crise économique et le simple fait que Cyrus Misty ne porte pas le nom Tata, a réellement mené à l’éviction du Pdg ?
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