Birmanie : la fuite dans l'inconnu des musulmans du Rakhine
Le gouvernement a par ailleurs affirmé que les responsables de l’attaque de postes de police à la frontière avec le Bangladesh, point de départ de ces combats, étaient des musulmans affiliés à des groupuscules rohingyas. La région a par ailleurs été qualifiée de « zone opérationnelle » permettant à l’armée régulière, le Tatmadaw, d’en bloquer l’accès et de filtrer les informations sur la situation. Depuis plusieurs jours, certains dénoncent ainsi des meurtres extrajudiciaires et des violences à l’encontre des musulmans. Face à ces accusations, les envoyés de l’ONU en Birmanie appellent le gouvernement à ouvrir une enquête, rapporte le Straits Times. Au total, 400 Rohingyas sont recherchés par les forces de police. 30 assaillants présumés auraient été tués et 53 arrêtés depuis le début des opérations.
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