Revue de presse Chine - 20 octobre 2016

Clinton ou Trump, la Chine "pas inquiète" du résultat des élections américaines

Si Hillary Clinton a critiqué Trump sur sa position sur l'achat d'acier chinois, son rival a appelé à la fin de l'aide militaire américaine dans les pays tiers. Copie d'écran du South China Morning Post, le 20 octobre 2016.
Si Hillary Clinton a critiqué Trump sur sa position sur l'achat d'acier chinois, son rival a appelé à la fin de l'aide militaire américaine dans les pays tiers. Copie d'écran du South China Morning Post, le 20 octobre 2016.
South China Morning Post – L’issue des élections américaines influencera-t-elle les relations entre Pékin et Washington ? Alors que le troisième et dernier débat entre Hillary Clinton et Donald Trump avait lieu hier, mercredi 19 octobre, les spécialistes de la politique chinoise restent confiants du maintien de bonnes relations entre les deux Etats, quel que soit le futur président américain. « Nous ne nous soucions plus vraiment de la politique américaine à présent. Nous ne sommes plus autant dépendants d’eux »,, explique Wang Yiwei, professeur à l’Université du Peuple à Pékin. Il affirme que si les Chinios sont conscients qu’Hillary Clinton est favorite, ils sont prêts à ce que ce Donald Trump soit élu sans craindre de conséquences négatives.

Lors de ce troisième et dernier débat entre la démocrate et le républicain, la Chine a été abordée à plusieurs reprises. Hillary Clinton a attaqué son rival sur la question de l’acier. « L’un des plus gros problèmes que nous avons avec la Chine, c’est l’introduction illégale d’acier et d’aluminium sur nos marchés, a expliqué la candidate. Or, Donald a acheté de l’acier et de l’aluminium chinois. Il s’en est servi pour construire l’hôtel Trump à Las Vegas. Et il est là avec ses larmes de crocodiles à nous dire comme c’est mal. Mais il a donné du travail à des Chinois et pas à des Américains. »

De son côté, Donald Trump, qui n’a pas répondu aux accusations de sa rivale, a appelé à la fin de l’aide militaire américaine, en Asie en particulier. « Nous défendons d’autres pays. Nous passons notre vie à le faire. C’est le mal du siècle, a dénoncé le milliardaire. Il faut renégocier ces accords. Notre pays ne peut pas se permettre financièrement de défendre l’Arabie Saoudite, le Japon, l’Allemagne ou encore la Corée du Sud. »

Soutenez-nous !

Asialyst est conçu par une équipe composée à 100 % de bénévoles et grâce à un réseau de contributeurs en Asie ou ailleurs, journalistes, experts, universitaires, consultants ou anciens diplomates... Notre seul but : partager la connaissance de l'Asie au plus large public.

Faire un don
[asl-front-abonnez-vous]
[asl-front-abonnez-vous]