Birmanie : vers un embrasement du conflit religieux en Arakan ?
Aujourd’hui, la question de l’identité des coupables est au centre de l’attention. Le gouvernement d’Aung San Suu Kyi refuse de propager de quelconques accusations, mais certains responsables ont publiquement pointé des militants Rohingyas en les affiliant à des groupes armés venus du Bangladesh. « L’Arakan connaît la plus importante période de violences depuis 2012 et il y a maintenant des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrant des soi-disant Rohingyas armés, appelant au djihad au nom de la cause Rohingya », explique un journaliste du Myanmar Times dans un second article. Les membres de l’armée régulière, le Tatmadaw, prennent les armes contre eux. Certains diront que c’est de la défense, d’autres de l’attaque. Des représentants de la minorité ont cependant démenti toute responsabilité.
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