Birmanie : le comité national des droits de l'homme empétré dans une affaire de torture d'enfant
Les groupes de défense des droits de l’homme et de nombreux citoyens ont en effet critiqué la décision de ne pas traduire l’affaire en justice. Pour l’avocat Robert Sann Aung, les membres du MNHRC n’ont tout simplement pas fait leur travail et sont, de fait, responsables d’avoir caché une affaire d’abus des droits de l’enfant et de trafic d’êtres humains. De son côté, le MNHRC se défend de toute négligence. « Nous pensions qu’une compensation financière permettrait de résoudre l’affaire d’une façon satisfaisante pour tout le monde », a argumenté Zaw Win, membre du MNHRC.
En parallèle, une pétition en ligne appelant à un procès des coupables et à une enquête visant le comité avait recueilli 1 500 signatures jeudi 22 septembre. La Chambre basse du Parlement a déjà fait savoir que des mesures disciplinaires seraient prises à l’encontre du Comité.
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