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Corée du Nord : le bilan des inondations s'alourdit encore

Les médias nord-coréens ne tarissent pas d'éloges à l'égard du Parti des Travailleurs dans sa gestion des inondations, dont le bilan ne cesse pourtant de s'alourdir. Copie d'écran du Straits Times, le 12 septembre 2016.
Les médias nord-coréens ne tarissent pas d'éloges à l'égard du Parti des Travailleurs dans sa gestion des inondations, dont le bilan ne cesse pourtant de s'alourdir. Copie d'écran du Straits Times, le 12 septembre 2016.
The Straits Times – 133 morts, 395 disparus, des dizaines de milliers de sans-abri et plus de 100 000 déplacés : c’est le lourd bilan humain des inondations qui ont frappé la Corée du Nord dans ses régions septentrionales, à la frontière avec la Chine. Des chiffres avancés par Pyongyang et relayés par le Bureau onusien de la coordination des affaires humanitaires auxquels s’ajoutent les 35 500 maisons touchées par la montée des eaux – dont près de 70 % seraient complètement détruites. Le temps presse désormais : il s’agit de reloger tous les sinistrés avant que l’hiver, particulièrement rude, ne frappe la Corée du Nord.

Si l’ONU, la Croix Rouge ainsi que des ONG internationales ont d’ores et déjà apporté leur aide – distribution de nourriture, de couvertures et de kits de cuisine -, Pyongyang insiste sur l’implication du Parti des Travailleurs dans le règlement de la crise. Le but : « Transformer la zone sinistrée en un paradis des travailleurs d’ici la fin de l’année grâce à la grande unité et au tout harmonieux formé par l’armée et la population. » La Corée du Nord est particulièrement vulnérable aux inondantions dans la mesure où son territoire vallonné a été massivement déboisé afin de récolter du bois de chauffe et d’établir des rizières en terrasse – ce qui permet à l’eau de pluie de s’écouler sans obstacle, explique le Straits Times.

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