Hong Kong : l'ancien chef de l'exécutif Donald Tsang sort de son silence
Le problème principal de Hong Kong, ce sont ses habitants a-t-il ajouté « facilement attirés par des positions extrêmes et qui se détournent de positions centristes plus modérées. » Renouvelant sa confiance, il a toutefois précisé que les Hongkongais étaient “intelligents et sauraient faire les bons choix”.
Pour l’activiste pro-indépendance Eddie Chu, surnommé le « roi des élections » pour avoir raflé 84121 votes dans les Nouveaux territoires dimanche dernier alors qu’il n’était soutenu par aucun parti important, les Hongkongais sont au contraire « trop dociles » et devraient reprendre
« La démocratie doit venir du bas » a déclaré celui qui pense créer des « repair cafes » en guise de QG de son mouvement, et bâtir un système communautaire dans ces lieux où les services (réparations, troc) s’échangeraient au même titre que les idées… « 5% de mes électeurs sont prêts à contribuer financièrement personnellement », a précisé Chu, ce qui rend ce projet de « repair cafes » tout à fait viable.
Optimiste, l’activiste de 38 ans se dit prêt à discuter avec l’actuel chef de l’exécutif Leung Chun-ying, mais ne voit pas l’intérêt de rencontrer les représentants de Pékin tant qu’aucun « ordre du jour n’a été clairement énoncé ». En attendant, contrairement à Donald Tsang, il pense que le jour viendra où son mouvement prendra la majorité au Parlement, le Legco.
Un optimisme et une assurance qui d’après le South China Morning Post lui valent, depuis sa victoire, des menaces de mort.
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