Revue de presse Japon - 1er Septembre 2016

Japon : l'urgence de resserrer les liens avec Moscou

Copie d'écran du Mainichi Shimbun, le 1er septembre 2016.
Le Premier ministre japonais nomme le ministre du Commerce, Hiroshige Seko, en charge de la future coopération économique nippo-russe. Copie d'écran du Mainichi Shimbun, le 1er septembre 2016.
Mainichi Shimbun – Les gouvernements japonais et russes bientôt main dans la main malgré leurs litiges territoriaux ? Le Premier ministre nippon Shinzo Abe a décidé de donner un nouveau rôle à son ministre du Commerce, Hiroshige Seko. Celui-ci sera désormais aussi en charge de la future coopération économique entre le Japon et la Russie, a annoncé ce jeudi 1er septembre le porte-parole du gouvernement à Tokyo. Selon le secrétaire en chef du Cabinet, Yoshihide Suga, la nomination d’un ministre à ces nouvelles fonctions est « nécessaire afin de promouvoir les politiques économiques du Japon (avec la Russie) ».

Cette déclaration survient à la veille de la rencontre entre Shinzo Abe et Vladimir Poutine en marge du forum économique de Vladivostok qui se tiendra demain, vendredi 2 septembre. Elle reflète la volonté de Tokyo de poursuivre ses négociations avec Moscou et de conclure un traité de paix entre les deux pays. Ces derniers sont en effet « techniquement » en guerre, le traité de paix étant resté en suspens depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

L’objectif du ministre du Commerce sera de préciser les huit points de la proposition de coopération économique présentée par Abe à Poutine lors de leur rencontre en mai dernier à Sotchi. Le Premier ministre japonais avait alors indiqué qu’il était parvenu à un accord avec le président russe afin de poursuivre les relations bilatérales dans le cadre d’une « nouvelle approche ». Celle-ci avait pour but principal de mener à bien des négociations sur la signature d’un traité de paix entre les deux pays en dépit des litiges territoriaux autour des îles Kouriles. Selon le Mainichi Shimbun, il est possible que Tokyo utilise justement ces propositions économiques afin d’adoucir le point de vue russe sur la question.

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