Pakistan : 650 "combattants à l'étranger" selon le gouvernement
La cellule nationale de gestion de crise (NCMC) du gouvernement fédéral a demandé des mesures à ses diverses agences, dont le renforcement de la sécurité aux frontières – plus particulièrement au Baloutchistan – et dans les aéroports.
D’après un haut responsable de la sécurité, les défaites des combattants au Moyen-Orient, en Afghanistan et en Asie centrale ont poussé le Pakistan à la limite de violences sectaires et leur retour pourrait amener l’insécurité et l’instabilité dans le pays. La NCMC a ainsi conseillé au ministre de l’Intérieur de prendre des mesures pour empêcher leur retour. Les familles des combattants sont également sous surveillance.
La NCMC avait déjà sonné l’alerte en janvier dernier, appelant le chef de police du Pendjab et du Khyber Pakhtunkhwa, et le commandant des forces frontalières, à améliorer les contrôles – notamment de véhicules suspects – aux check-points inter-provinciaux. Ce renforcement faisait suite à la découverte du passage de trafiquants d’armes. Deux d’entre eux avaient été arrêtés à Lahore, seconde ville la plus peuplée du Pakistan, alors qu’ils transportaient un grand nombre d’armes et de munitions. Selon Amir Rana, le niveau de vigilance du pays a également augmenté depuis l’attentat d’un terroriste syrien en Allemagne.
Soutenez-nous !
Asialyst est conçu par une équipe composée à 100 % de bénévoles et grâce à un réseau de contributeurs en Asie ou ailleurs, journalistes, experts, universitaires, consultants ou anciens diplomates... Notre seul but : partager la connaissance de l'Asie au plus large public.
Faire un don