Cachemire indien : la résidence du ministre de l'Education visée par un cocktail Molotov
Côté pakistanais, le quotidien Dawn accuse New Delhi de « cécité morale » au Cachemire, dénonçant « le cercle vicieux des couvre-feu, des grèves, des raids nocturnes et de l’emploi indiscriminé de la force ». Les chiffres parlent d’après le journal : 300 000 individus auraient bravé le couvre-feu pour assister aux funérailles de Burhan Wani. Soit cent fois plus de personnes que pour l’enterrement de l’ancien ministre-en-chef du Jammu-et-Cachemire, Mufti Mohammad Sayeed, décédé en janvier dernier et dont la fille a pris la succession. C’est le signal d’une défiance exprimée par la population cachemirie à l’égard du gouvernement indien, estime le quotidien pakistanais – qui accuse également les forces de sécurité indiennes de réprimer violemment les manifestations à l’aide de « carabines à plomb non-létales », dont les tirs auraient rendu aveugles plusieurs manifestants.
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