Népal : déclin des investissements indiens
Pour les industriels, il n’y a aucun doute. La baisse des investissements est liée à « l’attitude négative du Népal envers les investissements indiens », a déclaré Pashupati Murarka, président de la Fédération de la Chambre népalaise de Commerce et de l’industrie. La chute des IDE indiens serait en outre imputable au contexte économique, notamment fragilisé par les séismes tragiques qui ont touché le Népal l’année passée, et par l’embargo commercial imposé par New Delhi. « Même nous, Népalais, sommes réticents à faire de nouveaux investissements lorsqu’on prend en compte l’environnement économique. Dans de telles circonstances, il nous est difficile de convaincre nos homologues industriels indiens que le Népal est un bon endroit où investir », a ajouté Murarka.
A l’inverse, les investissements chinois sont en constante progression au Népal. Pékin investit dans les infrastructures, l’hydroélectricité et le secteur hospitalier. Les sociétés chinoises ont par ailleurs remporté des contrats de travaux de génie civil dans plusieurs projets hydroélectriques et dans les télécommunications. Un constat logique si l’on s’intéresse à la ligne politique du Népal qui, depuis l’avènement du gouvernement de K.P. Sharma Oli, s’était tourné vers la Chine, au détriment de l’Inde.
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