L'attentat de Nice vu d'Inde : l'échec de l'antiterrorisme en Occident
Mais alors, existe-t-il une meilleure façon d’éradiquer le terrorisme ? S’il est impossible de se débarrasser de la terreur en elle-même, Raghavan Jagannathan esquisse plusieurs pistes d’action à moyen et long terme. D’abord, réduire la couverture des attaques, qui constituent « l’oxygène » des terroristes. Ensuite, encourager les individus à informer les autorités de toute radicalisation touchant leur entourage car « les proches remarquent souvent un changement bien avant qu’un attentat ne soit perpétré ». A cela s’ajoute la nécessité de réduire la dépendance à la technologie en matière de renseignements, en accordant plus d’importance au renseignement humain. Raghavan Jagannathan dénonce également les « ralentissements » causés par le « politiquement correct » et certaines alliances diplomatiques, comme celle des Etats-Unis avec l’Arabie Saoudite et le Pakistan – que le journaliste décrit comme des « soutiens à l’islamisme et à la culture djihadiste ». Enfin, le journaliste conclut en incitant l’Occident à s’inspirer de l’Inde – c’est-à-dire à développer une « vision karmique » des conséquences du terrorisme, comme celles des « catastrophes naturelles ». Cela permettrait de lui accorder moins de crédit, et donc de le rendre moins attirant.
Soutenez-nous !
Asialyst est conçu par une équipe composée à 100 % de bénévoles et grâce à un réseau de contributeurs en Asie ou ailleurs, journalistes, experts, universitaires, consultants ou anciens diplomates... Notre seul but : partager la connaissance de l'Asie au plus large public.
Faire un don