Birmanie : les agriculteurs ont peur de la concurrence de l'ASEAN
U Myint San, directeur du Myanmar Research Centre for Economic Development, explique : « Les agriculteurs birmans souffriront s’ils n’arrivent pas au même niveau de qualité et au même prix que les produits importés. Des importations de bonne qualité sont une bonne nouvelle pour la population, mais pas pour les producteurs locaux. Aujourd’hui, nous pouvons encore taxer les produits importés à 5% – mais en 2018, cela tombera à 0%. » Cependant, l’AEC n’effraie pas tous les agriculteurs : les producteurs birmans de haricots, par exemple, seront avantagés. Leurs compétiteurs australien, américain et sénégalais sont en effet trop éloignés géographiquement, et ne font évidemment pas partie de l’ASEAN… Enfin, concernant le marché du poisson, tous les Etats membres de l’organisation se situent sur un pied d’égalité, conclut le Myanmar Times – bien que le secteur birman souffre des inondations récurrentes.
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