Mer de Chine : l'arbitrage de La Haye fixé au 12 juillet, Pékin le rejette d'avance
A travers un éditorial du Quotidien du Peuple, organe officiel du PC chinois, le gouvernement avertit la communauté : « La Chine n’accepte pas les arbitrages illégaux, et est bien préparée à défendre sa souveraineté territoriale et maritime en mer de Chine du Sud avec des actions fermes et affirmées. »
Les Philippines ont saisi la Cour internationale de La Haye il y a trois ans, rappelle le South China Morning Post, pour « clarifier leurs droits économiques » en mer de Chine méridionale. Manille s’appuie sur la Convention des Nations unies sur le droit de la mer (CNUDM) pour remettre en question la « ligne en 9 traits » de la Chine, sur laquelle elle s’appuie selon une carte chinoise datant de 1947 pour revendiquer la quasi-globalité de la zone maritime. Pour Pékin, la CNUDM ne devrait pas être habilitée à statuer sur les revendications territoriales.
La Chine affirme être soutenue par 47 pays et voit l’action des Philippines comme une « décision audacieuse ». De son côté, le nouveau président philippin investi ce jeudi 30 juin, Rodrigo Duterte, a déclaré qu’il attendait le verdict de la Cour internationale pour se prononcer.
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