Revue de presse Inde - 22 juin 2016

L'Inde au club nucléaire : la Chine prête à en discuter

Pékin ouvre la porte à une entrée de l'inde au GFN. Mais le Pakistan craint qu'une adhésion indienne ne compromette ses propres chances d'entrée. Copie d'écran de The Indian Express, le 22 juin 2016.
Pékin ouvre la porte à une entrée de l'inde au GFN. Mais le Pakistan craint qu'une adhésion indienne ne compromette ses propres chances d'entrée. Copie d'écran de The Indian Express, le 22 juin 2016.
The Indian Express – La Chine infléchit sa position. Pékin se dit prêt à « laisser la porte ouverte » à une entrée de l’Inde au groupe des fournisseurs nucléaires (NSG), actuellement réuni à Séoul. L’Inde fait le forcing auprès de sept puissances majeures – les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, la Russie, le Canada et le Japon – pour plaider sa cause, indique The Indian Express ce mercredi 22 juin.

Jusqu’ici la Chine s’est toujours opposée à une adhésion indienne. Pékin affirme qu’un pays qui n’a pas signé le traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP) ne peut intégrer le NSG. Mais Washington a officiellement apporté son soutien à l’Inde, mardi 21 juin. Un soutien qui ne date pas d’hier, précise The Indian Express : « Les espoirs de New Delhi sont confirmés par l’appui continue des Etats-Unis depuis 2010. » Un soutien sans faille qui pousse l’Inde à se dire que « c’est maintenant ou jamais » pour une adhésion au NSG.

Les Etats membres du NSG discutent actuellement sur la candidature des Etats non signataires du TNP, indique de son côté The Dawn. Si l’Inde n’a pas ratifié le traité, son voisin pakistanais ne l’a pas signé non plus. Le Pakistan « soutient l’évolution des critères qui peuvent être appliqués universellement », rapporte The Dawn. Sous-entendu, appliqués à l’Inde mais aussi au Pakistan. Islamabad craint surtout qu’une adhésion indienne ne « compromette fortement » ses chances futures d’intégrer le NSG.

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