Revue de presse Japon - 8 juin 2016

Japon - Corée du Sud : la fondation de soutien aux "femmes de réconfort" lancée en juillet

Yu Myung-hwan, qui fut le ministre sud-coréen des Affaires étrangères mais aussi du commerce par le passé, a donné une interview au quotidien japonais Mainainchi Shimbun le mardi 7 juin à Séoul. Copie d'écran du “Mainichi Shimbun”, le 8 juin 2016.
Yu Myung-hwan, qui fut le ministre sud-coréen des Affaires étrangères mais aussi du commerce par le passé, a donné une interview au quotidien japonais Mainainchi Shimbun le mardi 7 juin à Séoul. Copie d'écran du “Mainichi Shimbun”, le 8 juin 2016.
Mainichi Shimbun – Malgré la controverse et la déception des victimes, l’accord de décembre 2015 entre Tokyo et Séoul va se concrétiser dans quelques semaines. Dans la courant du mois de juillet, une fondation sera créée à Séoul pour indemniser les « femmes de réconfort », esclaves sexuelles de l’armée nippone durant la Seconde Guerre mondiale. Organisée par l’ancien ministre sud-coréen des Affaires étrangères et du Commerce Yu Myung-hwan, elle constitue l’étape nécessaire pour que les fonds soient reversés aux 42 anciennes « femmes de réconfort » enregistrées et toujours en vie. On estime à environ 200 000 les Sud-Coréennes prostituées de force par l’armée impériale. Le Japon a débloqué 1 milliard de yens (7,5 millions d’euros) pour indemniser les victimes et a présenté ses excuses à la Corée du Sud, qui à l’époque était une colonie japonaise.

Une amélioration des relations nippo-coréennes est désormais palpable : cette année le forum Shangri-La a débouché sur un accord militaire inédit entre les deux pays. Le ministre sud-coréen estime que la création de la fondation est également une condition sine qua non à la mise en place d’un accord pour la sécurité générale de l’information militaire (GSOMIA). Ce dernier a été signé en 2012 mais avait été reporté à la demande du gouvernement sud-coréen.

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