Revue de presse Japon - 2 juin 2016

Japon : le boom touristique fait craindre l'immigration illégale

Les touristes chinois sont de plus en plus nombreux à visiter le Japon qui craint l'arrivée d'immigrés clandestins sur son territoire. Copie d'écran du “South China Morning Post”, le 2 juin 2016.
Les touristes chinois sont de plus en plus nombreux à visiter le Japon qui craint l'arrivée d'immigrés clandestins sur son territoire. Copie d'écran du “South China Morning Post”, le 2 juin 2016.
South China Morning Post – Les touristes sont toujours plus nombreux à visiter le Japon. Mais cette montée du tourisme n’est pas forcément bien vue du côté de Tokyo qui craint une flambée de l’immigration clandestine. D’après le South China Morning Post 20 ressortissants chinois se seraient déjà « échappés » de leur groupe touristique au cours des dix derniers mois.
La question de l’immigration demeure très sensible au Japon qui craint de connaître une crise migratoire semblable à celle qui touche l’Europe.

Les autorités nippones ont toutefois assoupli les conditions de délivrance de visas pour les touristes asiatiques depuis janvier 2015. Le South China Morning Post rappelle que le nombre de touristes chinois en visite dans l’archipel s’est multiplié sous l’impulsion d’une classe moyenne plus prospère et plus encline à voyager. En 2015 près de 5 millions de Chinois avaient visité le Japon. C’est le double par rapport à 2014, ce qui fait des visiteurs chinois le plus important contingent étranger au pays du Soleil levant.

Interrogé par le South China Morning Post, Yoichi Shimada, professeur en relations internationales à l’université de Fukui affirme : « la Chine a une population de 1,4 milliard d’habitants. Il suffirait qu’un pour cent de sa population décide de venir au Japon illégalement pour provoquer un important flux de migrants ». Avant d’enjoindre le Japon de prendre des mesures plus strictes pour lutter contre l’immigration illégale.

Soutenez-nous !

Asialyst est conçu par une équipe composée à 100 % de bénévoles et grâce à un réseau de contributeurs en Asie ou ailleurs, journalistes, experts, universitaires, consultants ou anciens diplomates... Notre seul but : partager la connaissance de l'Asie au plus large public.

Faire un don
[asl-front-abonnez-vous]
[asl-front-abonnez-vous]