Revue de presse Japon - 26 mai 2016

Japon : la visite d'Obama, entre Hiroshima et Okinawa

Au Japon, le président Obama est attendu sur des dossiers sensibles comme l'emploi de la bombe nucléaire en 1945 à Hiroshima et le récent meurtre d'une jeune Japonaise par un ancien marine à Okinawa. Copie d'écran du “Mainichi”, le 26 mai 2016.
Au Japon, le président Obama est attendu sur des dossiers sensibles comme l'emploi de la bombe nucléaire en 1945 à Hiroshima et le récent meurtre d'une jeune Japonaise par un ancien marine à Okinawa. Copie d'écran du “Mainichi”, le 26 mai 2016.
Mainichi Shimbun – Au Japon, Barack Obama ne pourra faire l’impasse sur d’épineux dossiers grevant les relations entre Washington et Tokyo. Ainsi le quotidien nippon The Mainichi révèle que le président américain pourrait s’entretenir demain vendredi 27 mai, lors de sa visite à Hiroshima, avec des survivants de l’attaque nucléaire de 1945, appelés hibakusha. Une décision justifiée par le symbole fort qu’une telle rencontre pourrait représenter, en faveur d’un monde débarrassé de toute arme nucléaire.

Mais outre les bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki, l’ombre de la Seconde guerre mondiale continue de flotter sur les relations nippo-américaines, souligne le Mainichi dans un second article. Sur l’île d’Okinawa, où sont implantées des bases militaires américaines depuis 1945, le sentiment anti-Etats-Unis ne cesse d’enfler au sein de la population locale. Dernier événement en date responsable de cette hostilité : « l’abandon du corps sans vie » – donc, le meurtre – d’une habitante de l’île par « un civil américain » travaillant dans l’une des bases militaires… Un « incident » que Barack Obama s’est empressé de qualifier « d’inexcusable » et que les autorités des deux pays ont immédiatement pris en charge.

Malgré ces facteurs de tension, Shinzo Abe a néanmoins réaffirmé sa volonté de consolider son alliance avec les Etats-Unis, qu’il considère comme « le cœur de sa diplomatie et sa principale relation bilatérale en matière de sécurité ». De même, le Japon représente le « principal relai » du pivot américain vers l’Asie, commente le quotidien nippon.

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