Revue de presse Birmanie - 26 mai 2016

Birmanie : le gouvernement appelé à faire plus pour les prisonniers politiques

Comment faire pour limiter le nombre de prisonniers politiques et assurer leur réintégration en Birmanie ? Copie d'écran du “Myanmar Times”, le 26 mai 2016.
Comment faire pour limiter le nombre de prisonniers politiques et assurer leur réintégration en Birmanie ? Copie d'écran du “Myanmar Times”, le 26 mai 2016.
Myanmar Times« Après ma libération, j’ai dû repartir de zéro dans ma vie ». C’est le titre du rapport publié par deux ONG birmanes – Assistance Association for Political Prisoners (AAPP) et Former Political Prisoners Society (FPPS) – qui tirent la sonnette d’alarme sur le sort des prisonniers politiques dans le pays. Certes, la Ligue nationale pour la Démocratie s’est engagée à libérer les détenus concernés et à ne plus faire de « prisonniers de conscience ». Mais pour s’assurer de la bonne mise en œuvre de ce programme, l’AAPP et la FPPS proposent leurs propres solutions. D’une part, afin de mettre un terme à la détention d’individus pour motifs politiques, les deux ONG soulignent la nécessité de « mettre un terme à la guerre civile, d’amender la Constitution et les lois pour en retirer les dispositions injustes, et d’établir un système judiciaire dans lequel le peuple peut avoir confiance ». D’autre part, afin d’assurer la bonne réintégration des prisonniers politiques après leur libération, l’AAPP et la FPPS appellent la police et les officiels reponsables des détentions à s’excuser individuellement pour leurs actes. Tout cela au service de la « réconciliation nationale ».

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