Les réseaux Daech en Asie du Sud et en Chine

Fan Jinghui, première victime chinoise de Daech qui gagne du terrain en Asie. Copie d'écran du site "Hindustan Times", le 23 mai 2016.
Fan Jinghui, première victime chinoise de Daech qui gagne du terrain en Asie. Copie d'écran du site "Hindustan Times", le 23 mai 2016.
Hindustan Times – Daech poursuit son avancée en Asie. Le groupe terroriste s’impose peu à peu en Chine et dans le sous-continent. Des personnes affiliées au groupe, rapporte le Hindustan Times, « lavent le cerveau » de jeunes Indiens, Pakistanais, Bangladais ou Chinois et les recrute au sein de l’organisation. Parmi les recrues, beaucoup sont des jeunes ayant fait des études. L’attaque contre un bus au Pakistan en mai 2015 et le meurtre d’une militante de la liberté d’expression ont été attribués à quatre jeunes qui avaient fait allégeance à Daech. Ils avaient tous un bon niveau d’éducation.

Si le groupe djihadiste n’est peut-être pas présent physiquement dans tous ces pays, il a des fidèles parmi les groupes extrémistes qui s’y trouvent. Certains lui ont prêté allégeance. Le groupe pakistanais Jamatul Ahrar du Tehreek-e-Taliban est l’un d’entre eux : c’est aussi lui qui a attaqué une école de Peshawar en décembre 2014, tuant 150 personnes. En Chine, le professeur Li Shaoxian, de l’institut relations internationales contemporaines craint que des « milliers » de Ouïghours ne soient des fidèles au groupe terroriste. Le magazine de propagande de Daech affirme quant à lui que les « soldats du Califat » ont pris un « grand élan » au Bangladesh grâce aux nombreuses personnes qui les ont rejoint.

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