Pakistan : Sharif se rêve en Erdogan
Nawaz Sharif admire visiblement sa manière de gérer ses contentieux avec l’establishment militaire turc, qu’il a mis sous sa direction en amendant la Constitution, et avec les partis d’opposition, dont Erdogan a fortement restreint le champs d’action. Le Premier ministre pakistanais doit en effet affronter à la fois une alliance de 9 partis réclamant son jugement pour corruption et les pressions des militaires. La Turquie a toujours fait rêver les dirigeants au Pakistan. Avant Sharif, le Général Musharaff, parvenu au pouvoir par un coup d’Etat, se rêvait en Atatürk, le leader de la Turquie moderne.
Soutenez-nous !
Asialyst est conçu par une équipe composée à 100 % de bénévoles et grâce à un réseau de contributeurs en Asie ou ailleurs, journalistes, experts, universitaires, consultants ou anciens diplomates... Notre seul but : partager la connaissance de l'Asie au plus large public.
Faire un don