Dossier des Taiwanais expulsés en Chine : Taipei et Pékin coopèrent
Selon le président sortant Ma Ying-jeou, « cet incident n’est techniquement pas une affaire de souveraineté mais plutôt une affaire de division du travail » relaye de son côté le Taipei Times qui note néanmoins que ce dernier est mécontent du manque de transparence dont fait preuve Pékin sur cette affaire. Et pour cause, un accord signé entre Pékin et Taipei en 2009 (Cross-Strait Joint Crime-Fighting and Judicial Mutual Assistance Agreement) exigerait que chaque délit de ce type donne lieu à des négociations entre les deux gouvernements afin de déterminer quelle partie doit se charger du cas.
« Si la Chine voyait l’affaire comme un problème de souveraineté, elle n’aurait jamais signé cet accord, ou accepté de négocier avec nous » a ajouté Ma, insistant sur l’importance de gérer l’affaire avec sagesse et patience.
Pour Ma Ying-jeou, les peines de la justice taïwanaise considérées « trop légères » par Pékin expliquent l’attitude du gouvernement chinois. Il ne le voit pas comme un moyen de pression face à l’entrée en fonction de la future présidente Tsai Ying-wen le mois prochain.
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