Birmanie et Thaïlande en miroir

La Birmanie se réconcilie avec la démocratie quand la Thaïlande connait depuis 2014 un régime militaire. Le politologue Thitinan Pongsudhirak dresse un portrait croisé des deux Etats voisins au prisme de leurs évolutions politiques récentes. Copie d'écran du “Bangkok Post”, le 22 avril 2016.
La Birmanie se réconcilie avec la démocratie quand la Thaïlande connait depuis 2014 un régime militaire. Le politologue Thitinan Pongsudhirak dresse un portrait croisé des deux Etats voisins au prisme de leurs évolutions politiques récentes. Copie d'écran du “Bangkok Post”, le 22 avril 2016.
Bangkok Post – Durant des décennies, la Birmanie a été le mouton noir en Asie du Sud-Est, obligeant des pays comme la Thaïlande à intervenir auprès de l’Union européenne pour que les représentants de ce que l’on nommait le « régime de Rangoon » puissent être acceptés aux sommets Asie-Europe des chefs d’Etat et de gouvernement. Il est fascinant d’observer, écrit le politologue Thitinan Pongsudhirak dans le Bangkok Post, comme le jeu s’est inversé. Alors que les généraux birmans ont compris que leur survie passait par une adaptation à un contexte évolutif, les militaires thaïlandais restent tournés résolument vers le passé, pensant pouvoir contraindre une population de 65 millions d’habitants en imposant leur conception d’une « démocratie ordonnée ». Un cas typique d’un vieux monde qui agonise, tout en parvenant à empêcher une nouvelle forme de société de naître.

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