Maldives : l'islam radical en question

Maldives, l'islam radical en question. Copie d'écran du site "First Post", le 11 avril 2016.
Maldives, l'islam radical en question. Copie d'écran du site "First Post", le 11 avril 2016.
First Post – Alors qu’a débuté ce dimanche pour le président des Maldives, Abdulla Yameen, une visite de deux jours en Inde, le First Post rappelle en préambule que les Maldives sont le seul pays d’Asie du Sud n’ayant pas encore bénéficié d’une visite du Premier ministre indien. Or, « considérant la taille du pays et sa population » il y a fort à parier que cette visite ne fera pas les gros titres de la presse indienne ou internationale. Et c’est une erreur pour le journal qui note que la politique entreprise par Abdulla Yameen depuis deux ans et demi devrait « susciter des inquiétudes auprès des experts en sécurité et de tous ceux qui étudient la propagation d’un islam ultra conservateur en Asie du Sud ».

En effet, déclaré pays islamique depuis 1997 par le dictateur Maumoon Abdul Gayoom en 1997, les Maldives n’ont depuis eu de cesse d’accepter l’aide financière de la monarchie régnante d’Arabie Saoudite pour construire des mosquées et propager l’islam. Ainsi, « alors même que la présence grandissante des chinois » et l’apparente politique de « bras ouverts du président Yameen envers Pékin » devraient provoquer l’inquiétude, c’est également l’empreinte du financement de l’islam radical par la dynastie des Saoud qui devrait être étudié de près par les experts en sécurité.

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