Birmanie : la Chine "soutient" le gouvernement d'Aung San Suu Kyi

Wang Yi, le ministre chinois des Affaires étrangères, apporte le "soutien" de la Chine à et Aung San Suu Kyi. Copie d'écran du site "Myanmar Times", le 6 avril 2016.
Wang Yi, le ministre chinois des Affaires étrangères, apporte le "soutien" de la Chine à et Aung San Suu Kyi, tout juste nommée "Conseillère spéciale de l'Etat" par le Parlement birman, faisant d'elle le Premier ministre de facto de son pays. Copie d'écran du site "Myanmar Times", le 6 avril 2016.
Myanmar Times – La Chine s’engage à soutenir le nouveau gouvernement birman. Wang Yi, ministre chinois des Affaires étrangères a rencontré Aung San Suu Kyi au lendemain de la création du poste de Conseillère d’Etat pour la Dame de Rangoun qui devient de facto Premier ministre contre l’avis des députés millitaires. Le ministre Wang Yi a reconnu la victoire écrasante de la Ligue nationale pour la démocratie (LND) aux dernières élections. « La Chine n’interviendra pas dans les affaires internes mais soutiendra vivement le bon choix pour le peuple birman » a-t-il ainsi déclaré, avant d’ajouter : « Nous apprécions notre longue relation. Nous ne changerons pas d’attitude même si le gouvernement a changé. » Et s’il était là, le problème ? Pour le Myanmar Times, les relations avec la Chine font partie des dix défis pour le nouveau gouvernement. Les projets soutenus par Pékin ont a plusieurs reprises suscité l’opposition des Birmans pour avoir des conséquences désastreuses sur l’environnement. Le cas de la zone économique spéciale à la frontière sino-brimane est également très controversé. Des sujets à peine abordés : lors d’une conférence de presse à l’issue de la rencontre, Aung San Suu Kyi a indiqué qu’« il a été fait mention de leurs projets [ceux des Chinois] mais nous n’en avons absolument pas discuté ». Le China Daily espère, lui, que le gouvernement birman répondra bien aux « signaux positifs » envoyés par Pékin à un pays dont il est un partenaire clé.

Soutenez-nous !

Asialyst est conçu par une équipe composée à 100 % de bénévoles et grâce à un réseau de contributeurs en Asie ou ailleurs, journalistes, experts, universitaires, consultants ou anciens diplomates... Notre seul but : partager la connaissance de l'Asie au plus large public.

Faire un don
[asl-front-abonnez-vous]
[asl-front-abonnez-vous]