Hong Kong : "Je n'ai fait que mon devoir", explique le libraire Lee Po

La revue de presse au Japon dans les médias asiatiques et internationaux du 31 mars 2016
South China Morning Post – Lee Po avait déjà refusé d’expliquer les circonstances de son retour à Hong Kong, après avoir « disparu » tout comme 4 autres libraires hongkongais, accusés par Pékin de vendre des « livres interdits ». On ne sait presque rien de son « séjour » sur le continent chinois. Interrogé par le South China Morning Post, Lee Po dit être allé « porter assistance à ses employés », et qu’il s’agissait de « son devoir de patron ». Il a depuis son retour désavoué son ancien commerce, et décidé d’abandonner son passeport britannique. Selon le quotidien hongkongais, les soupçons se portent vers Chan Hin-shing, l’investisseur de l’ancienne librairie de Lee Po, et l’article laisse entendre qu’il aurait pu faire pression sur le libraire.
Alors qu’Obama rencontre ce jeudi 31 mars Xi Jinping à Washington, un comité bipartite (démocrate et républicain) a exhorté le président américain à faire part à son homologue chinois de la détérioration des droits de l’homme en Chine. La disparition des 5 libraires et l’arrestation de ressortissants étrangers, et notamment Sandy Phan-Gillis de nationalité américaine, inquiètent ce comité. Une lettre envoyée par l’ancien candidat à la primaire républicaine Marco Rubio dénonce également une menace à l’autonomie de Hong Kong. Les confessions publiques de ces libraires, sont qualifiées « d’humiliations publiques » par le comité américain.

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