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Depuis l'annonce officielle du début de la pandémie de coronavirus à la mi-janvier, l'économie chinoise en a pris un coup. Et l'expression n'a jamais été aussi appropriée : quand elle tousse, l'ensemble de la chaîne de production et d'approvisionnement mondiale se grippe.
La marine chinoise grandit à un rythme effréné. La doctrine de Pékin ne se limite plus à la protection des côtes et du continent, comme avant. Sur le plan civil comme sur le plan militaire, le Parti communiste projette de nouveau l'empire du milieu loin en haute mer pour défendre ses intérêts. Entretien vidéo avec Mathieu Duchâtel, directeur du programme Asie à l'Institut Montaigne.
L'épidémie de coronavirus est plus grave que celle du SRAS en 2003. S'il est trop tôt pour évaluer ses conséquences sur l'économie chinoise, on prend moins de risque en prévoyant que son impact sur l'économie mondiale sera plus élevé que celui du SRAS.
Washington et Pékin ont signé une trêve sur le front commercial. Que contient "l'accord de phase 1" ? Aura-t-il une suite ? Retour sur l'évolution du commerce et des investissements entre les deux pays au cours des dix-huit mois d'hostilités.
Loin d'être débarrassée de l'étiquette d'atelier du monde, la Chine demeure un importateur net de technologie. Jusqu'à 80 % des semi-conducteurs utilisés dans la fabrication électronique chinoise sont soit importés soit fabriqués localement par des sociétés étrangères. La trajectoire du marché mondial des semi-conducteurs révèle la fragilité du système productif chinois, à l'origine de sa volonté d'indépendance technologique.
Levée de bouclier à Pékin. Après la loi sur la démocratie et les droits de l'homme à Hong Kong promulguée par Donald Trump, les États-Unis s'avancent sur l'internement massif des Ouïghours, entre autres, dans la région chinoise du Xinjiang.
La sélection mensuelle de "L'Asie dessinée" ! Une impressionnante mise en images du "Mahabharata", un bel ouvrage graphique sur le Japon, deux émouvantes séries consacrées aux enfants pendant la guerre en Chine... Autant de cadeaux tout indiqués pour les fêtes de fin d'année !
Qu'est-ce que l'Asie Centrale ? La lecture du "Désert et la Source" de René Cagnat offre une plongée avertie et hors des clichés médiatiques dans cette zone mal connue, mal délimitée, mais qui demeure cruciale dans le "Très Grand Jeu" entre l'Amérique, la Russie et la Chine.
Xi Jinping était en Grèce pour une visite de trois du 11 au 13 novembre. Depuis le rachat du port Pirée par COSCO, premier armateur chinois, le pays est devenu le cheval de Troie de la Chine en Europe.
Xi Jinping allait-il enfin nommer un successeur ? Allait-il prendre des mesures drastiques sur la crise à Hong Kong ? Allait-il proposer une parade globale aux multiples défis de la Chine, dont la guerre commerciale ? Rien de tout cela. Au terme du 4ème plenum du comité central, du 28 au 30 octobre à Pékin, les plus hauts dirigeants du Parti communiste ont surtout acté la consolidation du pouvoir du président chinois sur le système politique.
En 2019, les économies asiatiques ne subissent pas seulement les effets collatéraux de la guerre commerciale sino-américaine. Elles sont également affectées par le retournement du "cycle du silicium", dont les conséquences sont toutes aussi importantes pour la conjoncture du "circuit intégré asiatique".
Quelle stratégie pour maintenir le pouvoir de Xi Jinping et l'emprise du Parti communiste sur la Chine ? Comment affronter le triple front de la crise à Hong Kong, de la guerre commerciale avec Washington et du ralentissement économique ? Autant d'enjeux majeurs pour le 4ème plénum du Parti communiste chinois se termine ce jeudi 31 octobre.
Que reste-t-il de la politique asiatique de Jacques Chirac ? Une stratégie de VRP au détriment d'un discours sur les droits de l'homme, diront les uns. Pour l'ancien ambassadeur Yves Carmona, l'ancien président de la République a imprimé des changements profonds dans les relations de la France avec l'Asie et dans la promotion de ses intérêts économiques.
Les résultats définitifs de la dernière présidentielle afghane doivent être annoncés ce week-end du 19 octobre. Le président sortant Ashraf Ghani et son chef de l'exécutif Abdullah Abdullah ont tous deux revendiqué la victoire. De quoi ajouter à la confusion générale depuis la rupture impromptue des négociations de paix entre Américains et Talibans par Donald Trump le 7 septembre dernier.
Après une nouvelle tweeto-diplomatie contradictoire, Donald Trump et son administration ont accordé une trêve aux Chinois dans la guerre commerciale. Un geste après la visite vendredi 11 octobre à Washington de Liu He, le vice-premier ministre et principal négociateur de Xi Jinping. Mais l'accord intervenu n'est que partiel et il ne signifie pas une accalmie sur le front de la guerre technologique, bien au contraire. D'autant que les Américains veulent maintenant ouvrir un nouveau front financier avec la Chine.
Jusqu'où ira la guerre commerciale lancée par l'administration Trump contre la Chine ? Est-elle une parenthèse due à un président américain impétueux ou une lame de fonds qui va structurer tout le XXIème siècle ? Retrouvez tous nos articles.
Le Parti communiste en Chine demeure encore capable de maintenir l'ordre, et c'est un élément pour lequel il est apprécié dans le pays. Mais il éprouve désormais des difficultés à gérer l'économie nationale. Si elle ralentit déjà depuis quelques années, elle souffre d'autant plus depuis le début de la guerre commerciale. Alors que la Chine populaire fête ses 70 ans, le Parti doit affronter de nombreux défis à son "régime autoritaire résilient". Fort d'une capacité d'adaptation maintes fois prouvée au fil des décennies, il pourrait transformer ces défis en opportunités, s'il joue bien les cartes dont il dispose.
Le 1er octobre dernier, la République populaire de Chine a eu 70 ans. Le Parti communiste est toujours à flot, même si son "autoritarisme développemental" est sérieusement mis à l'épreuve.
La Chine fête ce mardi 1er octobre les 70 ans de la fondation de la République populaire. Les dirigeants communistes vont célébrer avec faste le retour du pays à la puissance et à la prospérité. Mais le rattrapage chinois n'a pas été un long fleuve tranquille et les grandes orientations politiques fixées par les dirigeants communistes ont connu des changements majeurs qu'il faut garder en mémoire. La Chine de Xi Jinping n'est ni celle de Mao ni celle de Deng Xiaoping.
Forts de robots remplaçant la batterie d'un véhicule électrique en quelques minutes, les constructeurs chinois persévèrent dans une voie pourtant considérée comme une impasse depuis le retrait de Tesla et de Better Place. Mais si la viabilité économique du modèle reste à confirmer, le potentiel transformateur n'en reste pas moins immense.
Ces quarante dernières années, l'émergence économique de la Chine a fait craindre un véritable raz-de-marée. Ses produits "envahissent les marchés", ses entreprises "rachètent le monde" et l'empire du milieu devient le "banquier du monde". Sur ces trois fronts, la vague chinoise est en plein reflux.
"Démocratie illibérale", "démocratie autoritaire" ou "autoritarisme démocratique". Appliquées jusqu'à présent à la Turquie d'Erdogan ou à la Hongrie d'Orban, ces expressions ne dénotent plus dans l'Inde de Modi. Après la révocation de l'autonomie du Cachemire indien et la nouvelle loi sur la citoyenneté en Assam, comment comprendre cette accélération de l'agenda nationaliste hindou ? Entretien avec Olivier Da Lage, spécialiste de l'Inde.
Après un été mouvementé et marqué par la double incertitude de la guerre commerciale et de la crise à Hong Kong, la direction du Parti va se réunir officiellement à la mi-octobre. Pour maintenir son emprise sur la Chine, il faudra résoudre la division au sommet du pourvoir.
A l'évidence, pour la Chine, les négociations commerciales avec les États-Unis sont dans l'impasse. En cause, les voix divergentes à l'intérieur même de la garde rapprochée de Xi Jinping. D'un côté, Liu He, vice-premier ministre et ami d'enfance du président, considéré comme un libéral sur le plan économique. De l'autre, une aile plus conservatrice, qui refuse le compromis.
Affolé par les manifestations qui persistent à Hongkong, Pékin essaie désespérément de contrôler les médias internationaux basés en Chine. Cette semaine, les correspondants étrangers ont reçu une lettre en forme d'injonction : il leur faut désormais rapporter la "réalité" violente du mouvement anti-extradition. Un mouvement "manipulé par l'Occident", en particulier les États-Unis. Une rhétorique bien connue et pleine d'intimidation, qui cherche à mettre au pas, plus qu'à convaincre.
Comme bombe à retardement géopolitique, il n'y a pas plus dangereux que le Cachemire en ce moment. Que signifie cette crise pour le monde musulman ? Quelles seront les conséquences pour l'Inde, le Pakistan et les Cachemiris ?
Les États-Unis et la Chine sont-ils en train de glisser de la guerre commerciale à la guerre monétaire ? Le 7 août dernier, en réponse à l'élargissement par Donald Trump des taxes douanières à l'ensemble des importations chinoises, Pékin a laissé filer sa monnaie.
Shinzo Abe se met à imiter Trump avec sa récente décision de limiter certaines exportations nippones vers la Corée du Sud. Une question de "sécurité nationale" pour le Premier ministre nippon.
Une nouvelle trêve, et après ? Si Donald Trump et Xi Jinping se sont mis d'accord pour rouvrir les négociations commerciales, la photo masque mal les obstacles à la fin de la guerre commerciale. Alors qu'elle semblait indestructible, l'imbrication entre les économies des deux superpuissances se délite.
Comme les Talibans, le gouvernement légal de Kaboul peuvent faire échouer le dialogue actuel sur la paix en Afghanistan. Comme la rébellion, le pouvoir en place va devoir accepter un certain nombre de compromis difficiles. Or certains pourraient considérer l'échec du dialogue comme une victoire pour leurs propres intérêts.