Adiz en mer de Chine, la mort pour les journalistes philippins et les Indiennes contre le divorce musulman
Asie du Nord-Est
Ces révélations interviennent à point nommé en amont du dialogue de Shangri La qui se tiendra du 3 au 5 juin prochain à Singapour. A l’agenda de ce forum annuel de Défense à laquelle participeront l’amiral chinois Sun Jianguo et le Secrétaire américain à la Défense, Ash Carter, les tensions territoriales en mer de Chine du Sud. La semaine prochaine aura lieu aussi à Pékin, une rencontre bilatérale entre Chinois et Américains sur les questions stratégiques et économiques.
En réponse au South China Morning Post qui s’interrogeait sur la date de mise en application de cette nouvelle Adiz, le ministre chinois de la Défense a déclaré que tout dépendrait « des menaces aériennes que la Chine affronterait dans la zone et du degré de sécurité aérienne qui en découlait ».
Cette nouvelle affirmation militaire des ambitions territoriales chinoises ne manquera pas de jeter de l’huile sur le feu sur cette zone âprement disputée par le Vietnam, les Philippines et la Malaisie. Même si, soulignent certains observateurs, l’arrivée au pouvoir de Rodrigo Duterte aux Philippines, saluée par le président chinois Xi Jinping, pourrait augurer un apaisement régional des tensions…
Une douche froide après les espoirs créés par la rencontre en mai entre le Premier ministre japonais Shinzo Abe et Vladimir Poutine. Cette éclaircie de courte durée avait fait croire que, peut-être, le conflit de territorialité autour des Kouriles qui s’éternise depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale s’apaiserait enfin. Au lendemain de la défaite japonaise en 1945, l’Union soviétique avait en effet conservé plusieurs îles au large de Hokkaido (Etoforu, Kunashiri, Shitokan et les rochers Habomai), annexées lors de l’invasion de la Mandchourie. Le traité de San Francisco en 1951, stipule que le Japon doit renoncer à toute prétention sur les îles Kouriles mais ne reconnaît pas pour autant la souveraineté de l’Union soviétique sur les Kouriles.
De par cette ambiguité et en dépit de la déclaration russo-nipponne conjointe de 1956 et malgré l’établissement de relations diplomatiques normales entre les deux pays, un traité de paix permanent n’a toujours pas été conclu. Serguei Lavrov a confirmé qu’il respecterait la Convention de 1956 selon laquelle deux des îles seraient rendues après la signature d’un traité de paix mais qu’« en préalable à toute discussion » il fallait que le Japon reconnaisse « l’état de fait au lendemain de la Seconde Guerre mondiale ». L’impasse est totale.
Voir notre revue de presse du 23 mai 2016.
Mais les députés du KMT sont déterminés. Cela concerne le droit du public à la santé. Un sondage fait par le KMT, rapporte que 70% de la population s’oppose à l’importation de porc américain, tandis que seulement 10% soutiennent la décision de la présidente. En outre, 65% de la population souhaite également s’opposer à l’importation de produits alimentaires en provenance des zones irradiées après la catastrophe de de Fukushima au Japon.
Des manifestants se sont rassemblés jusqu’à midi devant le Yuan législatif (l’équivalent du Parlement). Un éleveur est même venu accompagné d’un porcelet.
Officiellement toutefois, le diplomate est à Pékin pour discuter des conclusions du septième Congrès du Parti du travail qui a eu lieu en mai. Auprogramme des discssion notamme, l’intention de Pyongyang de poursuivre la « double poussée », le byongjin, c’est à dire le développement parallèle du programme nucléaire et de l’économie. L’éditorial du lundi 29 mai dernier du journal officiel du régime, le Rodong Shinmun, annonçait d’ailleurs en grande pompe le lancement prochain d’une nouvelle campagne nationale en faveur du développement économique, appelée « Bataille des 200 jours ».
Cette dernière est partie intégrante du plan quinquennal annoncé lors du Congrès. Le premier plan économique de grande envergure depuis 1987.
Asie du Sud-Est
D’après Channel News Asia, les Philippines sont réputées pour être l’un des pays les plus dangereux pour les journalistes. 174 d’entre eux sont morts depuis la chute du dictateur Ferdinand Marcos il y a trente ans. Et le président Duterte de livrer son point de vue sur ces morts : » La plupart des tués, pour être franc, ont fait quelque chose. Vous n’êtes pas assassiné si vous n’avez rien fait ! « Rodrigo Duterte a aussi souligné le « nombre important » de journalistes philippins corrompus sans toutefois donner de chiffres.
Elu le 9 mai dernier à la tête du pays, il sera investi le 30 juin prochain. Rodrigo Duterte avait fait campagne sur un programme populiste promettant de mettre fin à la corruption et à la criminalité. Le 15 mai, il avait affirmé vouloir réinstaurer la peine de mort, abolie en 2006.
Pour montrer son exemplarité, l’ancien maire de Davao a formé un gouvernement composé d’universitaires et de proches. Lors de sa première réunion ministérielle, le président philippin avait affirmé que les membres de son cabinet « étaient tous des hommes intègres et honnêtes » selon le quotidien singapourien, le Straits Times. Loin de l’avis de son prédécesseur, Benigno Aquino, qui n’a de cesse de répéter que Rodrigo Duterte était un dictateur en puissance.
Hier mardi 31 mai, la police a conclu un accord avec l’opposition. Un convoi de parlementaires s’est vu autorisé à venir présenter sa pétition au roi. En échange, la manifestation prévue contre le gouvernement a été annulée. Une première pétition avait regroupé plus de 170 000 signatures. Mais les autorités ont accusé le CNRP de tricher lorsqu’une vidéo est parue, montrant des membres diffuser de fausses empreintes digitales (représentant des signatures NDLR) sur ladite pétition. Une enquête est en cours. Si le Parti d’opposition est reconnu coupable, ses chances de faire valoir ses revendications face au Premier ministre au pouvoir depuis 1989 seront fortement réduites. Actuellement, les députés du CNRP rédigent une nouvelle pétition destinée à protéger Sokha. Un moyen de prouver leur bonne foi.
et Dato’ Kamal Mohd Ali est le directeur général de Prokhas Sdn Bhd, une compagnie de gestion d’actifs appartenant au ministère des Finances.
Cette nouvelle équipe est nommé alors que le conseil consultatif du fonds, présidé par le Premier ministre Najib Razak, a été dissous, comme annoncé début mai dans les médias (lire ici le Wall Street journal). Ce fonds, créé et présidé par le Premier ministre malaisien, Najib Razak, avait pour but de moderniser le pays. 1MDB est visé par une enquête pour avoir détourné 3,6 milliards d’euros aux dépens d’entreprises publiques. Le Premier ministre aurait personnellement bénéficié de 681 millions via ce fonds étatique. L’enquête a toutefois conclu à un cadeau de la famille royale saoudienne.
Selon son secrétaire général, Helmy Faisal Zaini, ces groupes rejettent le Pancasila, la philosophie d’État, au profit d’une idéologie visant à l’établissement d’un caliphat musulman, khilafaf, dans le monde entier. « Ces 15 groupes créent le trouble et cherchent à convaincre les gens d’adhérer au radicalisme et au terrorisme » a-t-il déclaré à l’occasion d’une cérémonie de Défense à Lampung, dans le sud de Sumatra. Il a ajouté que la NU avait « alerté le gouvernement » et entreprendrait « tout ce qui était en son pouvoir pour préserver le Pancasila ».
Le 1 juin est, rappelons-le, le jour officiel du Pancasila, proclamé philosophie d’Etat par le président Soekarno en 1945 et intégré à la Constitution. Ses cinq principes sont : la croyance en un Dieu unique, une humanité juste et civilisée, l’unité de l’Indonésie, une démocratie guidée par la sagesse à travers la délibération et la représentation et la justice sociale pour le peuple. Le président Jokowi devrait aujourd’hui déclarer officiellement le 1 juin jour férié.
Asie du Sud
Le journal Dawn affirme par ailleurs que le nombre de Chinois vivant à Karachi et dans d’autres villes du Sindh a fortement augmenté ces derniers mois après la signature du Corridor économique sino-pakistanais, projet économique entre la Chine et le Pakistan. Cet accord doit améliorer les infrastructures pakistanaises et permettre de nouer des liens économiques forts entre Pékin et Karachi. Cette défiance pakistanaise vis-à-vis de l’investisseur chinois risque toutefois de mettre à mal ce que certains appellent déjà la « Route de la soie du XXIe siècle. »
Depuis début 2016, pas moins de 80 personnes ont trouvé la mort dans des affrontement entre les autorités et des maoïstes.
Pour aller plus loin, lire notre article sur les maoïstes indiens.
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